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 Contribution de Thomas D.

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KousKousKlan




Messages : 49
Date d'inscription : 15/02/2015

Contribution de Thomas D. Empty
MessageSujet: Contribution de Thomas D.   Contribution de Thomas D. EmptyDim 15 Fév - 21:34

Ici est stocké le taff qu'a fait Thomas sur le Background général d'Impact il y a quelques temps.


Je préviens :
- C'est un FAT pavé, attention aux risques d'étouffement.
- C'est du certifié 100% pur Dole alors vous affolez pas de certaines trucs (genre que Valls soit mentionné, perso j'appel ca de la gourmandise mon p'tit Thomas :n: )
- Ce n'est en aucun cas quelque chose de définitif, que l'on est forcé d'intégrer au forum, mais ca reste une grosse source d'idées ou de pistes pour pas mal de points du BG où sa bloque (faction A, contexte d'Avant l'Impact)

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Thomas Dole a écrit:
Prologue :

Le XXIe siècle était mal entamé. Lorsque le monde entra dans l'année 2039, il était au bord du chaos.

Tout au long de l'année 2015, les prix du pétrole avaient chuté. Pour la première fois depuis la crise de 2007, le monde connaissait une période de large rattrapage de la croissance. La Terre connaissait un nouvel âge d'or pour l'économie. Des crédits très accessibles, des innovations scientifiques, et le secteur des nouvelles technologies semblaient ouvrir de nouveaux horizons aux populations occidentales. Les drones, les membres cybernétiques, les thérapies génétiques... Tout changeait. L'architecture des villes, la médecine, l'armée, les systèmes de surveillance... Tout, absolument tout, rénové, amélioré, pour plus d'efficacité.

Il fallait bien ça vu la situation géopolitique du monde.

Ce qui avait été la mère Russie, s’effondrait peu à peu. Le rouble devenu une monnaie poubelle et subissant les embargos euro-américains, ce large pays qui fournissait énormément de gaz aux pays voisins subissait la plus grande crise politique de son histoire depuis 1917. En décembre 2015, Vladimir Poutine démissionnait, laissant place à un gouvernement ultra-nationaliste qui était prêt à tout pour retrouver une position de dominance.
Son voisin, l'Europe, n'allait pas bien non plus. En janvier 2015, la coalition communiste Syriza obtint un score qui dépassait toutes les espérances des sondages. Excédés par la crise et les demandes de l'Union Européenne, la Grèce devint un régime communiste qui se réforma, avec le soutien de la population, du jour au lendemain. Des banques étaient brûlées, des cadres d'entreprises agressés et exilés, et l'euro abandonné. Mais très vite, totalement exilés du reste du marché mondial, Syriza se trouva bien dépourvue, et une guerre civile semblait se mijoter, tout près de l'Ukraine encore en guerre...
La guerre. En ce début de siècle, il n'y avait que ça dans le monde. Les actes terroristes étaient de plus en plus fréquents en Europe. La France se décida à multiplier les opérations militaires, avec le partenariat plus ou moins important de l'OTAN, en Afrique et au Moyen-Orient. Dans le même temps, les pays européens se dotaient de moyens pour se protéger. Les caméras et les drones de sécurité devenaient un bon investissement. Les grandes villes se transformaient en forteresses policières.

Alors que les différents pays européens voyaient les partis euro-sceptiques gagner dans les sondages, il était clair qu'un besoin urgent de se réformer se fit sentir. Ce qui avait été l'Union Européenne fut supprimé, au profit d'une Fédération Européenne pour la Sûreté et la Croissance : FESC. Constitué d'uniquement des 9 pays les plus puissants de l'UE et ayant adopté l'euro (France, Allemagne, Benelux et Italie en tête), cette union consistait en une politique économique et militaire quasiment entièrement jointe. En mettant ensemble la quasi-totalité de leurs ressources, ces 9 États devinrent une grande puissance capable d'encore assurer sa stabilité et sa place dans l'échiquier mondial.

Le reste du monde, lui, commençait à entrer en crise. Alors que l'Irlande, le Portugal et l’Écosse entraient également en guerre, alors qu'en Chine les manifestations tournaient en émeutes et les émeutes en véritables affrontements, alors qu'au Moyen-Orient les armées de djihadistes se perfectionnaient pour rivaliser avec les monarchies de la région, les États-Unis subissaient un nouveau krach boursier.

Par la force des choses, le FESC fut forcé de se battre. Ayant boosté le budget de sa défense de façon drastique, la France, en 2025, pouvait se pavaner d'avoir la nouvelle plus grande armée mondiale. L'armée française participa à des opérations en Irak, en Syrie, en Crimée, puis en Écosse et en Norvège pour sécuriser les zones de pétrole offshore. L'Europe, la Vieille Europe, exportait partout autour du globe ses nouvelles technologies, ses puces, ses portables, ses éoliennes et panneaux solaires à la pointe de la technologie.

En 2030, le FESC fut agrandit d'autres nations européennes en crise. Imposant la loi martiale sur ses voisins, la France instaurait ses protectorats dont l'économie était immédiatement gérée et subventionnée par la Fédération. Jamais une Union avait été aussi puissante dans le globe. En 2035, l'ESA finançait ses premières missions spatiales. Des lancements étaient effectués sur la lune, un gigantesque réseau de satellites ultra-modernes installés autour de la Terre, des balises météorologiques et des missions scientifiques financées sur l'Arctique et l'Antarctique, des bases militaires rachetées aux États-Unis et la gigantesque flotte française déployée partout dans le monde pour protéger canal, détroits et lutter contre la piraterie. De républiques unies dans la disparité, les 9 États originaux du FESC étaient devenus des dictatures gardant l'ordre de manière stricte sur leurs citoyens.

C'est quelques années plus tard que l'ESA détecta quelque chose sur son radar, qui allait mettre fin à l'Empire Européen qui aura duré 24 ans.

La comète :

Les gens avaient peur. Des manifestations violentes s'étaient déroulées partout dans le monde après avoir entendu la nouvelle, qui avait malencontreusement filtré des locaux de l'ESA. L'ordre avait été rétablit, mais il fallait rassurer la population.

Le conseil de sécurité de l'ONU fut rétablit en urgence. Avec la Chine en guerre civile, la Russie plus faible que jamais, et les États-Unis au bord de la faillite, c'était au FESC de faire une mission pour sauver la Terre. Réuni en urgence à Bruxelles, un comité spécial décida de créer, en coopération avec le Japon (Qui depuis longtemps était dirigé par des corporations, devenant un gigantesque Etat-entreprise), un gigantesque missile pour anéantir la comète.

Pourtant, le Président de la République Française Manuel Valls (:noel:), en secret, avait bien d'autres projets. Il avait été approché par un grand scientifique, qui lui annonça que les chances de réussite du missile étaient faibles. Bien trop faibles. Pour autant, selon ce scientifique, tout n'était pas perdu pour la France. Il restait encore un plan B, moyennant finances...

Le projet GARDIA était officiellement de créer un gigantesque centre de communication et de liaison avec les satellites de l'ESA, de manière à anéantir des missiles nucléaires en direction de l'Europe. En réalité, le projet GARDIA était bel et bien de sauver la France, mais pas d'une frappe nucléaire.

La forêt de Rambouillet  était entièrement fermée au public, gardée par l'armée, et malgré des tas de manifestations écologistes réprimées dans le sang, la vieille forêt était entièrement rasée. Les drones circulant au-dessus étaient abattus et leurs propriétaires disparaissaient mystérieusement. Les ouvriers qui travaillaient sur ce chantier étaient changés tous les 3 mois et devaient signer une clause de confidentialité qui pouvait mener à la détention dans les nouveaux bagnes.

Un gigantesque bunker, à 60 kilomètres de Paris. Un bunker auto-suffisant en eau, air, énergies et nourriture, qui serait destiné à accueillir autant de français que possibles, les sauver d'une mort certaine.

Tout fut accéléré le 30 juin 2039, quand le missile Yamato éclata la comète, qui s'écrasa avec violence sur Terre. La mégalopole Européenne était rasée net. Tous les chefs de gouvernement, qui étaient alors à Bruxelles, furent tués sur le coup.

Tous, sauf un : Manuel Valls.

La France était, miraculeusement, le seul pays encore relativement épargné. Et des flux de réfugiés gigantesques s'approchaient du pays. Par bateau, par avion, par routes... Tout le monde fondait vers ce territoire qui était devenu l'eldorado.

Le bunker n'était pas encore fini. Les ingénieurs avaient encore besoin de temps, et avaient une très mauvaise nouvelle : Là où il était destiné à faire vivre plus d'un demi-million de personnes, moins de 8500 personnes pourront vivre dans ce nouveau monde. Heureusement pour le gouvernement français, la biométrie et les tas de dossiers rendus obligatoires pour la sécurité de la nation allait rendre leur tâche pour sélectionner ces 8500 personnes beaucoup plus faciles.
Seuls des êtres fertiles, sans maladies, forts physiquement et avec une intelligence supérieure furent sélectionnés. L'armée alla les chercher, les tirant de leurs maisons pour les forcer dans le bunker le temps que la construction s'achevait. En plus de ces personnes, les ouvriers et les soldats du chantier obtenaient, en échange de leur coopération, une place à l'intérieur.

D'ailleurs, le temps que le chantier ne se termine, le reste de la France connaissait une gigantesque guerre. Des gangs se formaient, des bandits de grand chemins version modernes attaquaient les autoroutes, des territoires entiers étaient laissés à l'abandon. Des mafieux, des indépendantistes, des révolutionnaires auto-proclamés et des militaires dissidents se dressaient contre le gouvernement légitime qui tentait de garder, tant bien que mal, de l'ordre à Paris. Pour noyer le poisson et faire croire à sa population que toute la France serait sauvée par l'Entropie et le Germe-X, la Ville-Lumière se dota d'énormes bunkers, le métro parisien reconverti en abri de fortune gardé par la Gendarmerie.

Pour autant, la guerre civile était bien là. À Carcassonne, le Général Valois forma un nouveau comité du Salut Public. Formant une énorme milice composée d'un million d'hommes de toutes nationalités, il se mit en route pour marcher vers Paris. Les dernières forces loyales de Valls furent lancées dans une bataille sans merci.

Pendant 3 mois, toute la région d'Orléans se transforma en champs de batailles, constituées d'énormes réseaux de tranchées modernes. Pilonnages d'artilleries, assauts d'infanteries et de chars, combats dans les airs... Les hommes de Valois et de Valls se battaient pour la promesse d'une union.

Mais ces 3 mois ne furent rien de plus qu'un gain de temps. Paris était laissé à l'abandon pour le noyau dur des forces de Valls. En moyenne, 1 attentat tous les 2 jours avait lieu dans la ville. Alors que le Germe-X fauchait autant les combattants d'Orléans que les bombes, Valois, au prix d'énormes pertes, semblait être le gagnant. Une victoire à la Pyrrhus...

Qui fut immédiatement stoppée un petit matin de novembre 2039. Après une dernière allocation à la télévision, Manuel Valls déclara un au-revoir à la population française. Le gigantesque bunker de Rambouillet  fut scellé, avec à l'intérieur les restes du gouvernement, 8500 hommes, militaires, ouvriers et personnels sélectionnés pour tenter d'habiter un autre monde. Mais juste avant de partir, Valls envoya un ordre à son sous-marin nucléaire ultra-avancé dans la Seine.

Pour ne pas laisser le bunker exposé aux forces de Valois, regroupées en toute hâte sur Chartres, des frappes nucléaires furent réalisées sur la ville. Valois était anéanti.

Dans le nuage de poussière radioactive, couplée à l'Entropie qui gagnait la ville, et au Germe-X qui fauchait la population, le train qui menait aux entrailles de Paris s'arrêta.

Pendant un siècle, ces 8500 hommes se développeront, s'organiseront, se réformeront, et vivront sous une lumière artificielle, à se préparer au jour où ils devront sortir de Terre et reconquérir ce qui avait été la France. Puis l'Europe. Et peut-être même le monde.

Le 27 janvier 2166, les sondes de Rambouillet  s'allumèrent soudainement, alors qu'elles étaient endormies tout ce temps. De la vie humaine, peu contaminée par le Germe-X, avait été détectée à la surface. Des drones jaillirent du tunnel. Des photos furent prises. Même si Paris avait énormément changé, un miracle s'était produit : Des gens vivaient, s'étaient organisés, et utilisaient le Xénolyte de la comète comme énergie. Le temps était venu de reconstruire !

Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que ce n'était que le début.









Paris, après-fin du monde.

Le groupe de reconnaissance remonté à la surface était constitué d'une vingtaine de militaires, avec de fabuleux exosquelettes et soutien de drones armés. Ils se déployèrent, lentement, autour de la forêt. Ils commencèrent des relevés scientifiques, intégrés, jusqu'à rencontrer quelques humains, qui parlaient un langage étrange. Quelques tribaux les attaquèrent avec des flèches, avant d'être pulvérisés par des armes automatiques, ceux à quoi les tribaux répondirent en s'agenouillant, les prenant pour des Dieux.

La vie humaine avait survécu au Germe. Mais comment ?

Après la frappe nucléaire de Chartres, des groupes gigantesques d'humains paniqués avaient compris qu'ils étaient abandonnés. Apeurés, pourchassés, les survivants se rependaient aux quatre-coins de l'Île-de-France.

Certains trouvaient des refuges. Dans le métro parisien renforcé. Dans d'anciens monuments. Dans des forêts, près de centres névralgiques ou d'anciens lieux d'importance économique. Ils tentèrent de survivre, pendant 100 ans. Énormément moururent. Mais des générations naquirent également. Ils s'adaptèrent. Ils apprirent à retrouver le patrimoine laissé par ce qui avait été la plus grande dictature que la France ait connu. De nouveaux médecins. De nouveaux ingénieurs... De nouveaux soldats.

Et aucun d'entre eux ne voyait le retour des survivants de Rambouillet  d'un bon œil. Pour ceux connaissant l'Histoire de la trahison de Valls, il était hors de question de céder à ces lâches le contrôle de la France. Mais pour la quasi-totalité des autres, la France n'existait plus. Ils avaient leurs propres États, leurs propres vies, leurs propres ordres.






Les débuts de la reconquête.

La République Française parti en direction du Nord. Ils voyagèrent à travers la forêt de Rambouillet, découvrant les autochtones répartis en tribus, et des malfrats qui tentaient d'exploiter la Xénolyte abattue en grand nombre aux frontières de Paris. Ils découvrirent aussi des hommes au corps... Changé. Des mutants, dont le Génome-X avait fait réagir avec l'environnement. Certains d'entre eux ressemblaient à des arbres, se cachant dans des marécages ou dans la verdure pour frapper, tandis que des animaux semblables à des biches fonçaient sur les militaires.

Le premier endroit sûr qu'ils découvrirent fut la ville de Versailles. Le château et les bâtiments alentours appartenaient à une communauté, appelée « Le Directoire », qui avait organisé sa propre défense, sa propre économie, basée sur l'exploitation du Xénolyte, que des caravanes venaient pour acheter. Leurs chefs eurent l'autorisation de se rendre au bunker pour négocier le Traité de Guyancourt, de 2166 :
- Le Directoire garde le contrôle de Versailles et le village de Le Chesnay.
- Le Directoire cède le contrôle du Château et des Jardins de Versailles, ainsi que le domaine de Saint-Cyr l’École à la République.
- La République assure la sécurité du Directoire en échange de paiement en ressources alimentaires et énergétiques.

Le traité de Guyancourt est le tout premier acte écrit par la République depuis sa surface. La République Française installa une grande base militaire à Versailles, et se prépara à la reconquête musclée de Paris. Mais ce qu'ils ne semblaient pas savoir, c'est que le Directoire était loin, très loin d'être le dernier rassemblement d'êtres humains encore en vie.

L'armée de la République continua son chemin vers le Nord de Paris, traversant des forêts peuplées de mutants, et surtout de Xénolyte. Ouvrant le passage au Directoire, qui pouvait alors tranquillement la recueillir, les 2 factions avaient une coopération saine et efficace. Pour l'instant, même s'ils eurent quelques pertes, les soldats français n'avaient aucune véritable résistance.

Jusqu'au moment où ils arrivèrent près de la ville de Meudon. Ils découvrirent que la zone appartenait à un groupe, qui réclamait fermement son indépendance et refusa de négocier avec la République. Ce petit groupe d'une quarantaine de personnes était faite de fermiers, tous entraînés au combat de manière à résister aux hordes de mutants.

Le « massacre de Meudon » fut la première fois que la République attaqua des êtres humains. Un assaut planifié, où tous les villageois de Meudon, femmes et enfants compris, furent tués les armes à la main. La République céda les champs et les ressources de la ville au Directoire, et continua sa route vers Paris.

Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que les nouvelles de cette bataille allaient vite avoir des conséquences sur le reste de Paris.













Paris, 150 ans plus tôt.

Le bunker s'était refermé, laissant à l'abri les quelques rares chanceux élus pour entrer dans le nouveau monde. Mais les Parisiens, eux, étaient plus exposés que jamais.

La destruction de Chartres et des forces de Valois anéantirent très vite tout espoir de cohésion entre les différentes forces françaises. Le Germe-X commençait à s'approcher de Paris, se mêlant aux radiations dans un vent du sud. Pendant 3 semaines, toutes les autorités légitimes se délitaient. Des combats de rues et des pillages avaient lieu dans toute la ville.

Lorsque le vent arriva, des centaines de milliers d'humains mourraient. Ils étaient chanceux. Les survivants qui respiraient cet air immonde mutaient. Le Germe-X avait des propriétés étranges... Les mutations s'adaptaient avec l'environnement dans lequel le sujet était confiné. Ceux pris avec du goudron s'y mêlaient, donnant des monstres difformes. Certains faisaient corps avec la boue, certains absorbaient les radiations pour ressembler à des goules horribles... Des visages anéantis, des piques, des lances, de nouveaux membres greffés ou qui poussaient de leurs corps putrides et infâmes. Les humains ainsi infectés perdaient également l'esprit, dirigés par un instinct animal, les poussant à tuer et assimiler les corps des humains « sains ».

Et ces humains sains ? Où étaient-ils ?

Alors que les mutants se jetaient dans les rues, massacrant les défenseurs de pacotille, des milliers de Parisiens fonçaient dans le métro « renforcé » et les tunnels de la ville. Bien sûr, tous ces projets n'étaient que du pipeau, incapables de supporter des charges de mutant... Mais capable de filtrer l'air.

C'est ainsi que certains décidaient de vivre sous la Terre. Se débrouillant pour trouver de l'eau, de la nourriture, faisant quelques expéditions à la surface, de véritables cités se construisaient dans les gares, les égouts et la cité-ruche sous le sol. Les années passaient. Les générations se succédaient. Et alors que l'air devenait beaucoup plus respirable, certains décidaient de sortir du sol pour observer ce que Paris était devenu.

Tout le monde ne s'était pas réfugié sous Terre. Certains avaient trouvé refuge dans des bâtiments qui avaient assez bien résisté, comme des ambassades, des ministères, le Palais de l’Élysée ou même des musées et entreprises privées ultra-financées. Eux également, étaient réfugiés pendant un moment, avant de décider de partir dans Paris, à la recherche d'artefacts d'avant-guerre, d'objets, d'outils... Et de la précieuse Xénolyte.

Paris avait été épargné par un assaut direct de la comète. Mais les vents avaient amené de la poussière et des débris exploitables dans les rues. De plus, certaines localisations étaient assez riches en la matière : Le bois de Boulogne en était jonché, Bercy, ou les Buttes-Chaumont.

La nature avait changé. Là où Paris était une ville faite de bois, l'environnement était plus... Étrange. Des marécages poussaient autour de la Seine, des déserts de boue infâme dans la banlieue. De la verdure poussait des routes et gagnait les immeubles. L'humidité pourrissait les structures, faisant s'écrouler les bâtiments les plus vieux. De nouvelles plantes apparaissaient, tout comme des animaux mutés au Génome-X.

Le Génome-X était horrible, en apportant des mutants dangereux et des animaux meurtriers. Mais il avait également été une chance : La nouvelle faune et flore avait des vertus inattendues. Certaines étaient bénéfiques pour l'homme, notamment dans un monde où la médecine moderne avait totalement disparue.

Dans les lieux les plus éloignés de la ville, dans les vieilles forêts et parcs de Paris, des peuples nomades s'étaient formées en tribus. Abandonnant progressivement le langage français, les coutumes d'un autre temps, ils gagnèrent leurs propres Histoires, religions, cultes, rites...

L'économie du monde était transformée, subitement. De gigantesques compagnies de caravanes s'occupaient des échanges entre les villages et communautés spécialisées dans la chasse, la pêche, l'agriculture, l'exploitation de la Xénolyte, ou la création de biens industriels. Ces caravanes servaient de liens indirects entre ces groupes, ces petites factions, souvent très différentes culturellement.

Mais toutes les économies n'étaient pas basées sur le bien de tous. Et toutes n'étaient pas bonnes pour l'intérêt général...

Certaines communautés étaient rivales, et menaient des guerres commerciales pour être plus compétitives. Parfois, ils se liaient avec des gangs ou des groupes psychotiques pour tenter d'anéantir la compétition, de manière plus ou moins directe. De plus, de nouvelles drogues étaient développées, et de gigantesques mafias basées sur la prostitution, le trafic d'armes, de médicaments (Si rares et si précieux...), d'eau ou de narcotiques voyaient le jour.

Les groupes psychotiques, parlons-en... Alors que certaines « nations » étaient vouées à l'autarcie, se contentant de travailler et de se baser sur les échanges de biens pour survivre, d'autres avaient des projets, plus... Sanguinaires.
Que ce soit par profit ou par folie, des hommes s'organisaient pour embusquer, attaquer et piller les caravanes et les survivants solitaires. Le terme « psychotique » servit à désigner tous ceux qui, sans aucune morale, cherchaient à tuer leurs compagnons humains. Très vites, ils devinrent aussi redoutés que les mutants.

Lorsque la nouvelle du massacre de Meudon se répandait dans Paris, la peur força les communautés à agir ensemble pour résister à cette nouvelle faction qui les menaçaient tous s'ils refusaient de se soumettre.

Chaque communauté assez puissante, sous l'impulsion d'un grand homme (Un PNJ qu'on choisira) nomma un représentant, qui décidèrent de se réunir dans l'Hôtel des Invalides. Après des négociations tendues, il fut décidé qu'une Coalition temporaire serait formée. Une Alliance pour anéantir le projet de la République de les attaquer un par un.






La Guerre de l'Unification

La Guerre de l'Unification désigne un conflit, étalé entre 2167 et 2168 pour le contrôle de Paris. Il opposa plusieurs camps :
- La République Française et ses satellites. Disposant d'un entraînement et d'équipements militaires, ainsi que de milices et de groupes mercenaires, ils avaient la plus grande force de frappe de tous les camps.
- La Coalition, constituée d'une douzaine de petites communautés. Contrôlant le terrain et de nombreuses ressources, ils pouvaient se vanter d'avoir le plus grand nombre d'hommes dans leur camp.
- Les différents gangs psychotiques, qui attaquaient au hasard chacun des deux camps.

De plus, il ne fallait pas oublier la dangerosité extrême des mutants et de l'environnement, qui tua presque autant que les combats.


En mars 2167, l'Armée Française s'était déployée autour du Parc des Princes, leur nouveau QG avancé. Le Général Hector Madof (:noel:) avait avec lui 600 soldats du bunker (Dont 50, une unité d'élite, en exosquelettes), 1500 militaires recrutés ou conscrits dans les communautés sous leur contrôle, ainsi que plusieurs camions, drones, 4 hélicoptères de transport, 2 chars, et un vieux mécha antique. Des forces puissantes, qui pouvaient compter sur le soutien logistique gigantesque fourni depuis leurs arrières. Madof divisa ses forces en deux : Son idée pour sécuriser le 15e arrondissement était d'amener un groupe directement sur le Parc André Citroën, par le pont du Garigliano, tandis qu'un groupe foncera rapidement, à l'aide de véhicules, depuis la Départementale D7.

Il faut dire que la Coalition n'avait pas mis longtemps à se mettre en marche. Pressés par l'urgence, de nombreuses ressources furent réquisitionnées de manière à former une armée constituée de véhicules. L'entraînement, bien qu'assez accéléré, fut jugé suffisant. Quelques compagnies de mercenaires et groupes mafieux furent payés pour compléter les effectifs. Certains hommes, jugés pour leurs capacités, furent sélectionnés pour servir « d'officiers » à cette armée non-uniformisée.

L'Hôpital George Pompidou fut renforcé, le toit rempli de tireurs d'élite, et le parc André Citroën reconverti en tranchées. Les forces de Madof utilisèrent des mortiers pour anéantir les groupements de troupes, avant de foncer avec leurs véhicules. Très facilement, les forces de la Coalition furent brisées, et forcées de se replier.

Le 15e arrondissement fut en partie sécurisé par la République, seulement limitée par les masses de mutant.



Le background du forum :


Les factions :

La République Française :

Présentation :

Lors de la guerre civile française, qui opposait les forces du général dissident Valois au gouvernement légitime, 8500 personnes furent sélectionnées pour entrer dans le bunker de la forêt de Rambouillet. À la fin de la bataille d'Orléans, où Valois gagna de très très peu, ses forces se replièrent vers Chartres. C'est alors que la ville fut atomisée par un sous-marin nucléaire installé dans la Seine.

Le nuage radioactif, couplé aux vagues de mutants et de la Xénolyte, acheva de détruire Paris. Seul les 8000 et quelques Français installés confortablement dans leur grand bunker auto-sufisant en bouffe, eau et énergie continuèrent d'exister.

150 ans plus tard, les sondes postées à l'extérieur du bunker s'allumèrent : De la vie humaine avait été détectée.

Immédiatement après, des éclaireurs furent déployés, et découvrirent le monde tel qu'il était devenu. Des mutants, des bêtes sauvages étranges, et des humains qui vivaient dans des tribus dégénérées. L'heure de la Reconstruction était venu.

Contrairement à la FNF, pas de section humanitaire, pas de but noble : La République réclame la souveraineté de tout leur territoire d'avant-guerre et partent du principe que tous les résidents de la capitale refusant leur autorité sont des « dégénérés » qui doivent être ré-éduqués ou éliminés.

La République a installé sa capitale dans l'ancien château de Versailles, où ils découvrirent une petite communauté qui fut annexée très rapidement. Paris tout entier connaît la République pour un acte : Le massacre de Meudon.

Dans le village de Meudon se tenait un petit groupe très influent de paysans/mineurs/ouvriers, qui inondaient la capitale de leurs ressources et constructions artisanales. Placés à l'extrême sud de Paris, les villageois de Meudon étaient en première ligne pour défendre la capitale des mutants, et étaient connus de tous les Parisiens pour leurs grandes défenses face aux hordes.
Lorsque la République s'approcha de Meudon, la communauté refusa fermement les demandes du gouvernement, qui proposait de leur retirer toute souveraineté et pouvoir dans leurs décisions. La République décida donc d'utiliser sa technologie très supérieure pour écraser le village, femmes et enfants compris (Étant donnés que tous les habitants de Meudon apprenaient à utiliser une arme très tôt). Le triste sort de Meudon est suffisant pour expliquer la peur ou la haine que dégage les soldats de la République.

Après une courte campagne à Boulogne-Billancourt (Qui s'acheva par leur prise du Parc des Princes, mais l'impossibilité de prendre le bois de Boulogne à cause du nombre gigantesque de mutants), la République tenta de prendre le contrôle de Paris en traversant rapidement le 15e arrondissement. Néanmoins, après de lourdes pertes tout le long de leur remontée, ils vécurent la pire défaite de leur histoire lors de la bataille du Faubourg Saint-Germain : opposés à la coalition des diverses communautés et groupes de Paris, ils furent massacrés lors d'un combat urbain ultra-violent. Lors de leur retraite, ils subirent également de nombreux raids de psychotiques et des assauts de hordes de mutants. Finalement, la République est forcée de se maintenir dans le 15e. En effet, de nombreuses hordes de mutants n'arrêtent pas d'avancer depuis Chartres, Boulogne et l'ouest, en plus de divers groupes psychotiques qui organisent des raids leur rendant la vie dure. Ils n'ont donc que très peu de forces à dédier à la conquête de Paris, qui reste pour majeure partie hors de leur sphère d'influence.

Organisation :

La République Française est à présent un régime globalement oligarchique. Bien que selon leur constitution, ils sont sous le couvert d'un gouvernement d'urgence provisoire, le pouvoir est en fait réparti entre plusieurs groupes d'intérêts qui arrivent à faire entendre leur voix :
- L'armée, qui protège les citoyens.
- Les bureaucrates, qui gèrent toute l'administration et la légitimité du régime.
- Les patrons d'entreprises, qui font vivre le pays.

Les droits des citoyens sont très limités. Les descendants des survivants du bunker comme les peuples conquis ont l'obligation de se plier à des règles strictes. La propagande est omniprésente. Le parc des princes a été transformé en gigantesque camp de détention et de concentration où sont concentrés tous les criminels.

Les entreprises ne sont pas libres. Elles sont forcées d'obtenir des autorisations administratives pour exister. Le régime est donc extrêmement corrompu, avec des patrons qui n'hésitent pas à intimider et/ou séduire pour obtenir subventions et aides de l’État. Les salariés ne peuvent être syndiqués, et sont souvent menacés par des gros bras (Genre Pinkerton).

L'armée fonctionne sur un système totalement injuste de conscription : Tous les citoyens français, hommes ou femmes, passent un service militaire. À la fin, on leur attribue un numéro, et lorsque l'armée en a besoin, ils organisent des tirages au sort. Les plus riches peuvent vendre leurs numéros aux plus démunis.
Les officiers de l'armée, eux, sont tous des cadres volontaires.
Il existe également un « Commissariat Politique » qui est constitué d'une quinzaine de commissaires aux armées, avec comme objectif de maintenir à tout prix l'ordre dans les rangs. Totalement embrigadés pour aimer la République, ces commissaires ont l'autorisation d'exécuter n'importe quel militaire.

Forces :

L'armée de la République est une entité très puissante, entraînée et équipée de technologies d'avant-entropie très évoluée. L'armée est dirigée par un Etat-Major et un Commissariat politique. Elle est ensuite divisée en plusieurs divisions mises en relation :
- Division de reconnaissance : Constituée des éclaireurs, récupérateurs militaires, mais également de militaires entraînés pour se déployer en civil dans Paris pour obtenir des informations ou faire des opérations sans risquer de se faire trouver la peau.
- Division d'infanterie : Constituée des militaires spécialisés dans les assauts de choc. Ils sont équipés de véhicules lourds, d'hélicoptères, de drones, et même d'un mécha antique. La plupart de ces hommes sont actuellement réservés à la défense du territoire, face aux mutants et psychotiques.
- La Garde Républicaine : Un corps spécial censé protéger les hautes personnalités politiques, militaires et patrons d'entreprises. La Garde est également faite d'un groupe de choc, déployé en exosquelettes, réservés aux missions d'assassinat et aux coups de mains dans la capitale.
- La Gendarmerie : Un petit escadron d'hommes chargés de la surveillance du territoire, d'arrestations, et de résoudre les situations de crises.
- Le renseignement intérieur : Petite unité de superviseurs censés récolter des informations, principalement en utilisant des informateurs. Ces espions peuvent également être chargés d'assassinats.

Même si officiellement la République ne reconnaît pas les autres communautés, ses entreprises respectent moins la loi et n'hésitent pas à négocier et marchander avec les caravanes. Il y a même une compagne de caravanes Républicaine, gardée par des miliciens et mercenaires, pour la plupart anciens soldats.




La coalition :

Après l'entropie, les très rares survivants avaient survécu en se cachant dans le métro, les tunnels, les boyaux de Paris, ou bien des monuments et bâtiments qui étaient restés en bon état. La plupart de ces communautés, pour survivre, décidèrent de se spécialiser dans ce qu'ils pouvaient : L'agriculture, l'élevage, les mines, la manufacture, la récupération... Ces communautés étaient liées entre grâce elles à diverses compagnies de caravanes qui s'assuraient, par le jeu des échanges, que tout le monde pouvait acheter de quoi ils avaient besoin et vendre ce qu'ils produisaient.

Tout était bon et (plutôt) calme, malgré de nombreuses guerres commerciales, intimidations et coups bas pour casser la concurrence. Jusqu'au jour du massacre de Meudon.

Le plan de la République était d'aller de communauté en communauté, et de donner le choix à ces hommes : Les rejoindre ou périr. Seuls, les petits groupes n'avaient aucune chance face à une armée professionnelle et merveilleusement bien équipée. Mais unis... C'était une autre paire de manche.
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Contribution de Thomas D.
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